C’est un beau coup de com’. Le 19 janvier dernier, soit 24 heures avant de devenir le 47ème président des États-Unis, Donald Trump a lancé sa cryptomonnaie : le “$Trump”. Même timing pour sa femme Melania Trump. Le projet semble si spontané que l’on pourrait croire que M. et Mme tout le monde pourraient imiter le couple présidentiel. Techniquement, c’est possible “en quelques lignes de code seulement”, nous assure Claire Balva, directrice stratégie chez Deblock, une neobanque spécialisée dans la cryptomonnaie.

Mais encore faut-il maîtriser tout le jargon du monde des finances numériques. Déjà, on met plutôt en place un jeton numérique qu’une nouvelle “crypto”. Car cette dernière nécessite de concevoir toute la blockchain, “l’infrastructure technique qu’il y a derrière”. Là où un jeton se lance sur une blockchain existante. C’est ce qu’ont fait Donald et Melania Trump. On ne crée pas non plus un nouveau Bitcoin, puisque celui-ci est le nom d’une cryptomonnaie existante, par ailleurs la plus populaire.

La technique, tout le monde peut la maîtriser. Il suffit de demander à l’intelligence artificielle (ChatGPT, Gemini, Claude…) de créer des lignes de code pour monter ce nouveau jeton. Ce qui est plus difficile, c’est de mettre en place un jeton suffisamment sécurisé pour que “s’il prend par la suite de la valeur, il n’y ait pas de bug dans le code ou que des hackers” mettent facilement le nez dedans. Il faut aussi que cette cryptomonnaie respecte les règles du jeu. En l’occurrence, (…)

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